Un monde, un mois
Cette rubrique humoristique vous propose un coup d’œil sur l’actualité du mois passé
revisitée à l’aune d’un miroir déformant.
Avril 2025
Ah, avril. Le mois des poissons, des bourgeons… et des décisions géopolitiques qui donnent des sueurs froides aux économistes. Commençons donc par la fresque surréaliste des marchés financiers. Le président Trump, de retour sur son trône doré, a décidé de célébrer un “Liberation Day” commercial en imposant des droits de douane si élevés qu’on a cru qu’il confondait les pourcentages avec les températures de cuisson d’un rôti. Résultat ? Wall Street a vacillé comme un stagiaire un lendemain de pot de départ, et le reste du monde a attrapé le vertige.
Mais loin du tumulte boursier, l’Europe a décidé de se faire de nouveaux amis en Asie centrale. L’Ouzbékistan, ce pays dont on ne sait jamais bien où il se trouve sans Google Maps, a accueilli un sommet stratégique. On a parlé coopération, infrastructures, et probablement de qui a la meilleure recette de pilaf. L’UE, en quête de partenariats plus stables que ses relations internes, s’est montrée tout sourire. À ce stade, elle ferait alliance avec une cafetière turque si elle pouvait stabiliser l’énergie.
Pendant ce temps-là, à Helsinki, le monde retenait son souffle pour un événement crucial : les Championnats du monde de patinage synchronisé. Oui, vous avez bien lu. Des gens glissant en parfaite harmonie sur la glace, pendant que le monde politique patine dans la semoule. Les Helsinki Rockettes ont décroché l’or, prouvant une fois de plus que, quand il s’agit d’aller de l’avant en ligne droite, mieux vaut être en tutu qu’en cravate.
À Rabat, on parlait foot. Le World Football Summit a réuni des dizaines de pays, des centaines d’experts et au moins un gars qui pensait que c’était un buffet gratuit. Entre deux conférences, on a sans doute débattu de l’épineuse question : pourquoi diable les prolongations durent-elles autant qu’un épisode de série Netflix ?
Le 7 avril, on s’est souvenu qu’il fallait aussi parler de choses sérieuses. L’OMS a lancé une campagne pour améliorer la santé des mères et des bébés. Une initiative admirable, bien que certains gouvernements semblent plus enclins à distribuer des drones que des couches. C’est beau, l’équilibre des priorités.
Hélas, côté géopolitique, le Cachemire est redevenu une poudrière. Un attentat, quelques frappes, et l’Inde et le Pakistan se sont remis à jouer à leur jeu préféré : “Qui clignera des yeux en premier ?” Spoiler : Personne, et tout le monde a mal au cœur.
Enfin, le 26 avril, la propriété intellectuelle a eu droit à sa journée. Le thème ? La musique. L’occasion rêvée pour des avocats en costume trois-pièces de parler de rap, de copyright et de royalties comme s’ils savaient qui est Drake. C’est mignon, non ?
Et en Thaïlande, pendant qu’une bonne partie du monde s’écharpait diplomatiquement (ou économiquement), la Thaïlande, elle, a sorti les seaux d’eau, les chemises fleuries et les bonnes vibes. Avril, c’est Songkran, et en 2025, le pays a décidé de voir les choses en grand : le Maha Songkran World Water Festival à Bangkok, une sorte de Koh-Lanta version bouddhiste, mais où tout le monde gagne et finit trempé.
Avec 153 millions de bahts investis et 800 000 touristes accourus comme à un happy hour gratuit, l’événement a généré 3,2 milliards de bahts. Qui a dit que jeter de l’eau sur des inconnus ne rapportait rien ? Entre les danses traditionnelles, les rituels, les jeux d’eau et les défilés, on a frôlé la diplomatie par la fête : “touche pas à mon territoire mais tiens, prends une giclée !”
Et comme les Thaïlandais savent mêler le sport à la sieste (et inversement), ils ont aussi lancé la campagne “Amazing Thailand Grand Tourism and Sports Year 2025”. Objectif : 40 millions de visiteurs et 3 400 milliards de bahts de revenus. On ne sait pas s’ils réussiront, mais avouons-le, si tous les pays pouvaient tenter de conquérir le monde à coups de massages, de pad thaï et de tournois de muay thaï, on dormirait mieux la nuit.
Marc Laval
Mars 2025
Il court, il court YR34 ; il est passé par ici, il repassera par là…Oui mais où exactement ? La réponse semble-t-il sera donnée dans 3 ans par le Télescope James Webb en orbite autour du soleil à 1,5 millions de kms de la Terre si toutefois ce bolide ne le percute pas avant…Rendez-vous donc si tout va bien pour un prochain point en 2028 lorsque YR34, de retour de quelque mystérieuse monade, réapparaîtra dans notre galaxie.
Mais revenons sur Terre ou plutôt sur Mer.
Figurez-vous que, probablement influencé par l’actualité dans l’état de Panama, un Cabinet Ministériel Thaïlandais vient de relancer ce vieux serpent de mer, qui consisterait à percer un canal à travers l’Isthme de Kra, qui relierait donc la côte Ouest - la Mer Andaman - au Golfe de Thaïlande à l’Est. Rien de bien nouveau, ce projet dormant semble-t-il depuis des lustres. Sauf que l’administration précédente elle, avait fait d’un projet de Pont Terrestre ferroviaire (Land Bridge) sur un tracé identique, son cheval de bataille pensant ainsi dynamiser à moindres frais l’économie locale et nationale.
À ce stade il convient de mentionner que les experts dénoncent une telle liaison, terrestre donc, comme une aberration écologique alors que le Farang, auteur de ces lignes, n’y voit lui qu’une énigme défiant toute logique.
En effet, il s’agirait pour un porte-conteneurs de décharger sa cargaison, toujours dans un port de la Mer Andaman à l’Ouest, puis de poursuivre sa route à vide à toute allure par le détroit de Malacca pour aller la récupérer à l’Est sur un terminal du Golfe de Thaïlande et ensuite rejoindre - de nouveau chargé - sa destination finale en Chine ou au Japon. Vous suivez ?
Lequel du pont ou du canal emportera la mise ? Les paris sont ouverts alors que de mauvaises langues, elles, parlent de creuser un tunnel. Avis aux armateurs…
Mais décidément il est beaucoup question d’ouvrages d’art en ce mois de mars ; en effet, la Thaïlande a fait part ces jours de son intention d’ériger un mur le long de sa frontière avec le Cambodge. Pas très original avouez-le, Messieurs les politiciens.
La Suisse aussi a sacrifié à cette pratique, mais toujours respectueuse de ses voisins, c’est au milieu de ses propres terres qu’elle l’a bâti, en l’occurrence à Genève dans le Jardin des Bastions, ce mur qui lui ne sépare pas mais rappelle le mouvement de la Réformation.
D’aucuns relèveront la concomitance de cette annonce avec celle de l’inauguration en mai prochain du 5 ème pont qui enjambera le Mékong, celui-là pour relier la province de Bueng Kan, sur la rive thaïe, à Borikhamxay au Laos. Un pont d’ores et déjà baptisé ‘’Pont de l’Amitié’’ (Friendship Bridge). Des bons copains ces laotiens…
Voilà qui devrait interpeller les instigateurs de ce futur mur entre le Cambodge et les Terres d’Isan lequel ne manquera pas d’attrister les artisans d’un rapprochement entre les différentes cultures ; mais qui sait ? Assisterons-nous à l’érection du premier ‘’Mur de l’Amitié’’ ? En tout état de cause il ne restera plus à ces malheureux cambodgiens que la solution de remonter au Nord et d’emprunter l’un des 2 ponts en service à Mukdahan ou Nakhon Phanom pour nous rendre visite…
19 mars. Retour sur terre de Butch et Suni. On vous dit tout dans la rubrique ‘’Demain c’est dimanche’’. En un simple clic donc rejoignez ces 2 astronautes et leur très long voyage ; heureux ces 2 naufragés de l’espace d’avoir retrouvé leurs proches et Suni sa brosse à dents qu’elle a confessé hors antenne avoir oubliée au départ il y a 9 mois…
Et puis, par ces temps de carême, c’est à notre Ministre de la Justice que revient la palme du mois pour avoir annoncé son intention de renvoyer dans leur pays d’origine les prisonniers étrangers, lesquels représentent 25% de la population carcérale de l’hexagone.
Dans ce même élan de bon sens et d’empathie envers nos condamnés ‘’made in France’’ ce ministre avisé entend améliorer leur ordinaire en prescrivant aux cuisines pénitentiaires, dans la mesure du possible, le recours à des produits nationaux à 100%. En d’autres mots ‘’purgez français’’.
Quoi de plus normal finalement ? Imaginez quelle consolation pour un détenu français alors que parvient à ses narines le fumet d’une splendide choucroute perpète et, par analogie, le bonheur de l’italien rentré au pays qui se verra servir à travers les barreaux la pizza 40 saisons ou encore l’infinie reconnaissance du scandinave assigné à résidence, un boulet glacé aux 2 parfums à la cheville.
Ah, mais qui tapote ainsi dans mon dos depuis 2 minutes ? Ken ! Je comprends, j’ai dépassé le temps imparti à ma rubrique préférée…Au revoir mes amis, rendez-vous dans 4 semaines au joli mois de mai.
Portez-vous bien.
Dom, 29 mars 25
Février 2025
Ah mes bons amis quel plaisir de vous retrouver aujourd’hui pour faire le point sur ces 28 jours de février qui se sont révélés tout à fait à la hauteur de nos attentes.
Êtes-vous prêts ? On y va :
Ce 2 du mois c’est donc l’équipe de journalistes du quotidien suisse romand ‘’Le Temps’’ qui ouvre le ban et marque un auto goal en titrant en Une de son édition sportive :
‘’L’homme fort du football africain a été blanchi par la justice suisse’’
…et d’expliquer que le suisso-congolais Véron Mosengo-Omba, ancien collaborateur de la FIFA, soupçonné de gestion déloyale, escroquerie et faux dans les titres était désormais au bénéfice d’une ordonnance de non-entrée en matière.
Carton jaune donc pour cette manchette bien maladroite ; fort heureusement, la photo qui couvre ce miracle semble attester que le bienheureux s’en est tiré sans trop de conséquences pour son épiderme.
Et puis c’est au tour du Bangkok Post quelques jours plus tard d’annoncer un bien étrange :
‘’Un ministère s’attelle aux échalotes’’
À la lecture de cet article inattendu, l’on apprend que le Ministère du Commerce thaïlandais, car c’est de lui qu’il s’agit, fort de son récent succès au sein du club exclusif AELE, au terme duquel nos tables accueilleront bientôt des fromages suisses à des prix sans concurrence, et bien l’on apprend donc tout, tout, tout sur… l’échalote de Thaïlande.
Ainsi, le Royaume a produit quelques 148,239 tonnes de ce brave bulbe durant la saison 2023/2024. L’article ne précise pas la variété, on peut toutefois supposer qu’il s’agit de la meilleure, l’échalotte grise, et non pas la rose ou la brune (la version jaune n’existe pas). Mais ce n’est pas tout, la récolte 2024/2025 devrait atteindre 152,221 tonnes provenant de la région de Si SaKet (51,7%), Chiang Mai (21,7%), Uttaradit (5,21%), Phayao (4,42%) le reste étant assuré par diverses autres provinces.
Ce ministère, au demeurant très dynamique, se lancerait donc dans cette course effrénée, qui consiste à promouvoir la consommation sur le marché local tout en exploitant les opportunités qui s’offrent à l’export. Dans cette optique, il a décerné une AOC à l’échalote de Si SaKet qui sera donc bientôt reconnue au même titre que la cerise de Montmorency ou le pruneau d’Agen. Dès lors, à vos Som Tam et autres ‘’Yam’’, l’échalote de Si Sa Ket véritable pépite, va désormais briller de tous ses feux dans votre cuisine. Si SaKet nous était contée…
Nous restons à Bangkok, mais changeons maintenant de ministère, le moment d’évoquer cette annonce du cabinet de la première ministre qui a décidé de s’adresser dorénavant à la nation tous les premiers dimanches du mois pour la tenir informée des sujets de politique générale et des grandes lignes suivies par le Gouvernement. L’émission TV préenregistrée s’intitulera ‘’Okat Thai Kub Nayok Paetongtarn’’. N’étant toujours pas très familier avec la langue de nos hôtes je m’en suis remis à l’application Google Translate laquelle m’a restitué la proposition suivante ‘’Aujourd’hui c’est dimanche’’ !!
Et puis en ce 6 février 2025 : le navire https://terresisanfrance.com appareille pour une circumnavigation sur les vagues de l’océan internaute. ‘’Fluctuat Nec Mergitur’’. De nombreuses escales sont prévues dans les havres que sont l’enseignement, l’art, la gastronomie, le partenariat, l’humour aussi. Souhaitons bon vent à ce vaisseau à la fois messager et relai de notre mission d’échanges entre différentes cultures.
Mais c’est à un retour aux abords de la Genève internationale et de la campagne environnante, ou plus précisément de son sous-sol, auquel nous invite le journal Le Temps en ce tout début de mois.
Cette région s’est retrouvée exhumée d’une discrétion bien helvétique voilà des décennies, depuis l’installation du LHC, cet accélérateur de particules, un anneau de plusieurs kilomètres de circonférence enfoui donc de part et d’autre de la frontière franco-suisse.
C’est depuis cet anneau fabuleux, hôte d’un étrange ballet de protons et neutrons, que fut confirmée en 2012 l’existence du Boson de Higgs, postulée précédemment par ce savant et qui constitue l’une des clefs de voûte du modèle standard de la physique des particules.
Il eût été regrettable de s’arrêter en si bon chemin et c’est donc sur décision du CERN que commença il y a peu la recherche du positionnement optimal d’un futur nouveau tunnel circulaire devant abriter le plus grand collisionneur de particules jamais construit.
Nous voilà maintenant rassurés puisqu’il est admis que la percée des mystères de l’Univers passe par une meilleure connaissance de l’infiniment petit. Cet accélérateur devrait donc apporter un éclairage nouveau sur les recherches en cours dans le cadre de l’étude de la matière.
Dès lors, ce projet nous invite à refaire surface dans cette campagne genevoise et de l’Ain pour y retrouver son célèbre mécène qui, au 18ème siècle, fit les grandes heures du village de Ferney sis exactement sur la frontière de l’époque.
Coïncidence ou intervention divine, celui qui combattit le clergé tout en se refusant à l’athéisme écrivait en 1772 :
’'L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n’ait point d’horloger’’
Le constat s’impose ; en ce 21ème siècle, ce dessein majeur s’offre assurément comme un humble hommage de la Science à la Philosophie. Ah, Monsieur Arouet, nul doute que vos Lumières pénétreront ces futurs kilomètres d’acier dépositaires du secret de la création.
- Arouet, c’était votre vrai nom n’est-ce pas ?
- Oui, Voltaire pour l’Histoire.
- Oui, Voltaire pour l’Histoire.
Retour dans l’espace avec l’annonce choc de l’Agence Spatiale Européenne corroborée par la NASA et relayée par le Figaro du 18 février : un astéroïde baptisé YR4 fonce en direction de notre chère planète. Le risque de collision est aujourd’hui évalué à 3,2%. D’une taille estimée entre 40 et 90 mètres de large il pourrait frapper la Terre le 22 décembre 2032.
Même si elle ne précise pas à quel endroit aurait lieu l’impact, l’information est suffisamment préoccupante pour nous inciter à consolider nos toitures. Et puisque l’histoire se répète, il n’est pas impossible que ce bolide finisse sa course par un plongeon dans le Golfe du Mexique (sorry Donald, I mean Gulf of America) ce qui se serait déjà passé il y a quelques centaines de millions d’années. A cette époque les malheureux dinosaures ne s’en relevèrent pas. Mais consolons-nous car à quelque chose malheur est bon et nous apprenons dans cet article fort bien documenté qu’une telle catastrophe entrainerait une baisse sensible de la température durant plusieurs années…
En attendant ces jours bénis et, avant de prendre congé, avez-vous bien tous maintenant votre Numéro d’Identification Fiscale TIN ? Sinon il n’est pas trop tard ; le ‘’Tax office’’ de votre domicile vous le délivrera prestement et courtoisement. Alors ne vous privez pas de ce numéro qui vous ouvrira la porte du paradis fiscal, d’autant… qu’il est gratuit !
Dom, mars 2025
Janvier 2025
Fin janvier 2025, nous y sommes déjà…et alors que mon pédalo, dernier modèle homologué
64 ans +, danse sur les clapotis de mon insouciance, voilà qu’une actualité irrémédiable
vient troubler la douce quiétude qui faisait le bonheur quotidien d’un retraité pas même
contractuel et qui croyait que la vie était belle.
C’était au tout début de ce mois, alors que nous percevions les échos à peine perceptibles
d’un engouement de la part de nos membres à la lecture de la ‘’Rétrospective de l’actualité
2024’’ - comment ? vous ne l’avez pas encore lue ? - que surgissent des événements qu’un
esprit autrefois parisien et encore un peu titi se devait de mettre en bonne place.
Mais de quoi s’agit-il donc ? Tout simplement d’une avalanche de nouvelles surprenantes
qui ne peuvent que susciter sinon l’hilarité, du moins le sourire dont nous gratifieraient
volontiers nos hôtes thaïlandais si tant est qu’ils y comprennent quelque chose, ce qui n’est
pas certain ni de leur côté ni du notre d’ailleurs.
31 décembre en France. Quelques 500 voitures brûlées sur la voie publique. Explosion
spontanée de joie certes, mais est-il vraiment nécessaire de sacrifier son véhicule pour
célébrer la nouvelle année ? Ou bien ces fêtards auraient-ils découvert la légende du phénix,
cet oiseau qui renait de ses cendres ; en quelque sorte vous brûlez votre 2CV et 3 jours plus
tard c’est une Bentley rutilante qui ronronne dans votre garage. Personnellement, je suis
très satisfait de ma Honda City et je n’ai jamais ressenti le besoin d’y bouter le feu même
une nuit de Saint Sylvestre.
Et puis, oui vous l’attendiez bien sûr, et bien lui aussi et il est tellement impatient qu’entre 2
bouchées de Big Mac notre improbable Donald avale aussi le Canada et le Groenland ; dès
lors on n’ose plus parler de soft power Monsieur le Président car il s’agit là tout simplement
de gloutonnerie. Cet appétit féroce pour les latitudes réfrigérées fait craindre le pire à la
Confédération Helvétique dont le Conseil Fédéral in corpore aurait secrètement concocté en
toute hâte un plan d’urgence ; d’ailleurs, on signale depuis des mouvements de troupes sur
les crêtes du Jura bernois.
Mais c’est encore sur le Groenland que les feux de janvier sont braqués. Qui aurait imaginé
que ce pays au demeurant paisible, dont les habitants n’ont d’autre souci que de se régaler
des programmes télé dans le confort minéral de leur igloo et bien que ce pays aurait retenu
durant 5 mois dans ses geôles glaciales le fondateur de Sea Shepherd et défenseur acharné
de la cause des baleines. Car Paul Watson, c’est le nom de ce vaillant capitaine auréolé
d’une barbe blanche et qui semble sorti tout droit d’un album de Hergé, a donc recouvré la
liberté et rejoint la France après une intervention directe de l’Élysée. Nouvelle réjouissante
donc d’autant plus que, selon une source proche du dossier, il aurait été relaxé faute de
pieuvres…
Et puis la palme TIF de ce mois revient à Sœur Anne qui, si elle n’avait rien vu venir, en est,
elle, revenue…du Ministère de l’Éducation Nationale. De retour donc, alléluia ! Quel
réconfort d’avoir retrouvé la 11 ème compagnie. Mais c’est Rémi qui va en faire une tête. Bon,
me direz-vous, il peut toujours rejoindre TIF qui accueille bien volontiers de nouveaux
membres bénévoles et disponibles ; quel meilleur départ pourrait-il souhaiter pour 2025 ?
Voilà mes amis pour notre coup d’œil narquois sur ce mois de janvier ; nul doute que les 11
à suivre nous réserveront un florilège de nouvelles de la même veine même si le prochain
n’a que 28 jours de délire à nous offrir. Allons, restons positifs.
Dom, janvier 25