Demain c'est dimanche


Introduction 

Nous publions sous cette rubrique des billets proposés par des membres de notre équipe ainsi que par des auteurs invités. L’humour en est le fil d’Ariane qui vous guidera dans le labyrinthe de l’actualité ou d’autres sujets ‘’méritants’’. Ces textes n’ont d’autre prétention que de vous préparer à goûter un week-end de détente et de bonne humeur.
 Samedi 12 Avril 2025
L’Issan, terre de rizières dorées,
Où le soleil danse sur les champs argentés,
Les rivières serpentent, paisibles et fières,
Chantant des légendes, des mystères millénaires.

Dans les montagnes, les brises murmurent,
Portant des parfums de jasmin et de larmes pures,
Les villages tranquilles, sous le ciel sans fin,
Accueillent le voyageur, le cœur serein.

Les femmes tissent des rêves en soie,
Sous leurs doigts, l’art se déploie,
Les hommes, laborieux, plantent et récoltent,
Sous le regard sage des ancêtres, leur âme exulte.

Les festivals vibrent aux rythmes des tambours,
La danse et la musique, un langage d’amour,
Les sourires éclatent comme les fleurs de lotus,
L’Issan, c’est l’âme de la Thaïlande, lumineuse et juste.

Dans chaque coin, chaque ombre, chaque rayon,
Se cache l’histoire, les rires, la passion,
Une terre où le temps semble suspendu,
Où chaque instant est précieux, jamais perdu.

L’Issan, au cœur de la Thaïlande, tranquille et fier,
Reste gravée, éternelle, dans l’esprit de l’univers.
Au cœur de l’Isan, Roi Et lève encore,
Sa tour fière et dorée qui veille sur les corps.

Sous le ciel embrasé, le soleil s’épanche,
Sur les rizières vertes où la paix se déclenche.
La terre et l’eau s’unissent, comme deux amants,
Dans le silence doux des jours nonchalants.

Les sourires fleurissent à l’aube tranquille,
Et la vie suit son cours, lente et immobile.
Temples sacrés, marchés aux mille couleurs,
Font vibrer chaque jour les anciennes valeurs.

Les montagnes lointaines murmurent leur secret,
Pendant que le vent chante un doux couplet.
Roi Et resplendit de chaleur familière,
Chaque instant y respire une douce lumière.


 Samedi 05 Avril 2025

Songkran, Songkran…


Pour les innocents Farangs que nous sommes, l’actualité thaïlandaise a ceci de croustillant qu’elle se déguste en spectateur, notre ‘’pass 90 jours’’ en mains et notre caution bancaire bien à l’abri dans les coffres de quelque banque de la place, même pas suisse… À ce sujet, on ne peut que relever la vision horizontale des choses qu’ont les thaïlandais. En effet, si l’on est marié à l’une des leurs, ladite caution est réduite de 50%. Moitié pour moitié en quelque sorte. À ce tarif il est regrettable que la polygamie n’ait plus cours…

Mais revenons aux titres de la presse tout récents. Laissons passer le nouvel an chinois et son Dragon qui débarque désormais sans visa et qui annonce, oui vous le savez, vous l’attendez...le nouvel an thaï !
Ah Songkran te revoilà ! avec tes orchestres improvisés au coin de la rue, tes visages grimés au blanc ‘’din sor pong’’ et bien sûr tes gerbes d’eau qui nous contraignent à planquer billets, mobiles et autres valeurs dans des pochettes plastique spécialement prévues à cet effet.


Bien me direz-vous, mais ces réjouissances n’auront lieu que dans quelques jours. Certainement, mais je vous en parle aujourd’hui car l’idée a été récemment lancée de célébrer Songkran non pas durant une semaine mais durant tout le mois d’avril ! Véridique ; proposition émise par quelque politicien illuminé convaincu d’avoir trouvé là un moyen d’attirer encore plus de touristes et donc de devises. 

Si, tout comme moi, vous ne vibrez pas trop à l’idée de vous faire doucher à l’improviste pendant 30 jours (Dieu merci pas 31) alors vous ne verrez dans cette idée que la menace de nouvelles nuisances quotidiennes contre lesquelles il convient de se protéger. 

Convaincu que je suis que l’adversité ne nous dispense en rien d’un minimum d’élégance, c’est donc en quête d’une combinaison d’homme grenouille que j’ai récemment visité les boutiques de Siam Paragon, vous savez ces noms familiers Cardin, Dior... 

Après lui avoir expliqué, ou tenté en tout cas, que je souhaitais me prémunir contre un déluge imminent, car c’en est assez de me déplacer tout nu ou presque durant ces festivités, la charmante vendeuse, qui visiblement n’avait rien compris à mon charabia, me gratifie d’un ravissant ‘’Mai mi’’ qui m’aurait certainement encouragé à revenir vers elle si ce n’était le fait que, depuis ce jour, elle parle d’un déséquilibré qui se balade tout nu du côté de Nana à la recherche de grenouilles.. 

Donc foin de combinaison étanche, et cette année encore je devrai à nouveau affronter la saison des pluies avant l’heure. Ah mes amis le quotidien se fait parfois rude pour nous Farangs âgés à la compréhension faiblissante. D’autant que nous devons maintenant affronter GPS, IA et autres subtilités absconses de ce multivers qui prétendent remettre en question l’acquis (souvent difficilement) de toute une vie. 

Mais ne désespérons pas, le genre humain a encore de belles minutes devant lui. Il est encore temps de nous rejoindre sur le blog du dimanche, dites-nous tout, tout, tout sur… ce qui vous amuse, vous préoccupe aussi. Tout est permis ou presque sous la coupole bienveillante du respect, de l’humour et de l’amitié partagée.

À dimanche prochain… 

Dom, avril 25
 Samedi 22 Mars 2025

Terre de miel pour Butch et Suni

Ce texte du 14 septembre 2024 a vu son aboutissement car nos deux astronautes viennent de regagner la terre il y a tout juste 48 heures après plus de 8 mois en orbite. Les événements sur notre planète Gaïa font qu’ils auraient peut-être préféré rester en apesanteur et loin de ce monde bien turbulent !
En ce début septembre, alors que les averses de mousson viennent consciencieusement assurer la croissance des épis verts garants de notre autosuffisance alimentaire et que le Royaume semble avoir recouvré un semblant de stabilité politico-scandalo-hilaro quotidienne, c’est une pensée émue pour Butch et Suni qui guide ma plume vers notre rubrique hebdomadaire. 

Comment ? Vous ne les connaissez pas ? Alors je résume. Nous sommes début juin 2024 : Depuis le Centre Spatial Kennedy en Floride un couple jusqu’ici inconnu du bipède lambda s’envole à bord du tout nouveau vaisseau spatial Starliner de Boeing pour rejoindre la Station Internationale qui tourne depuis de longues années autour de notre magnifique terre à 400 kms d’altitude. 

Jusqu’ici rien d’exceptionnel, la routine même, quelques 800 tonnes de métal et de carburant s’arrachent du sol en droite ligne vers les étoiles pour libérer quelques instants plus tard le vaisseau qui ira s’arrimer au dock de la station. Et c’est une réussite comme en témoigne le sourire de nos 2 héros alors qu’ils se faufilent dans le boyau qui les mènera dans leur espace de survie. 

…de survie effectivement car c’est une affreuse déconvenue qui les attend. C’est qu’ils étaient partis pour un voyage de 8 jours seulement. Oui, quelque chose comme ‘’L’offre du mois, la terre vue de la stratosphère, 8 jours en pension complète avec vue imprenable sur les rives romantiques du Guadalquivir, suivie quelques minutes plus tard par le survol des mystérieux fjords norvégiens magnifiés par la magie d’une aurore boréale…’’ 

Seulement voilà, c’était sans compter sur les aléas de la technique et en matière spatiale tout peut arriver…y compris une décision des ingénieurs au sol qui, après de nombreuses analyses des données relatives au vol de l’aller, ont conclu que ce vaisseau tout nouveau n’était pas apte à ramener nos deux américains sur terre dans des conditions de sécurité suffisantes. 

Consternation. La prochaine rotation est programmée pour février 2025 avec une capsule de Space X soit dans 8 mois ce qui contrarie pour le moins l’agenda bassement terrestre de ces deux cosmonautes. Songez-y, plus question de participer aux primaires, ah Kamala,  Donald, de grâce ne nous abandonnez pas à notre sort, alors que nous parviennent déjà les effluves gourmandes de la dinde juteuse de Thanksgiving.
Je me sens bien sûr tout à fait désarmé devant cet appel pathétique ; nonobstant cet état de choses, je reste songeur sur mon sofa solidement ancré au plancher des buffles. Car j’imagine, oui, j’imagine le Bureau ‘’In Corpore’’ d’une association à vocation culturelle, artistique même qui, après des semaines d’intense activité et de réunions pour préparer de futures manifestations, songe à s’isoler en quête de ressourcement. Une retraite spirituelle, un exercice cathartique en quelque sorte, bref le truc dont personne ne veut entendre parler.

Et pourtant mes bons amis, je m’y vois déjà en combinaison spatiale façon T-shirt revisité, couleur à choix, logo sur le cœur à 150 Baht, à peaufiner l’agenda de la prochaine réunion. Les cakes sont en place, le secrétaire tire une drôle de Google devant son écran, et que font ces 2 acrobates au plafond ? Ah, ce n’est pas le moment de vous entrainer au Muay Thai même en apesanteur…

Mais…on frappe au hublot, je vais voir, ne quittez pas…

Ah enfin, c’est notre responsable des relations publiques. C’est qu’elle a raté le départ hier, on l’avait pourtant bien prévenue ‘’bai song mong’’ précises ; mais ses admirateurs se bousculaient dans une cohue telle qu’elle n’a pu se dégager à temps…

‘’L’entrée se fait par l’arrière, tire la chevillette et le sas cherra’’ 
Sascherra quoi ? 
‘’Non, je dis le sas s’ouvrira puis laisse-toi aspirer à l’intérieur, attention à la marche…’’

Voilà, nous sommes au complet, enfin pas tout-à-fait car malheureusement les étudiants étaient bien trop nombreux pour participer à cette aventure interstellaire, eux qui se pressaient joyeux au Centre Spatial Kalasinien. C’est qu’ils en redemandent ces jeunes avides de connaissance et d’expérience depuis leur participation active aux journées  Écologie - Environnement. Ken pour sa part était ravi d’embarquer lui qui scrute l’immensité spatiale dans l’espoir d’y repérer un petit cousin peut-être même une petite cousine…

Et le Président, où est passé le Président ? Il est aux commandes, il répète les manœuvres de retour sur terre, car c’est un comité d’accueil officiel, tout spécialement dépêché depuis la capitale et depuis Khon Kaen aussi, qui tient à assister à ce magnifique splash au beau milieu de Bueng Paran Chai, avec parachutes et airbags.

Allez Président, encore 3 petits tours et puis nous rentrons car demain…c’est dimanche !

Dom – 14.09.24


 Samedi 08 Mars 2025
Notre Président, hyper actif, a cependant trouvé le temps de réfléchir à sa retraite même si elle semble encore bien hypothétique…Le philosophe français Matthieu Ricard, devenu moine bouddhiste, assurait tout récemment que ‘’Bien vieillir est un cadeau dans l’existence’’. Nul doute que ses propos sont parvenus aux oreilles du fondateur de TIF. Écoutons-le…  
La vieillesse, c’est ce moment charmant durant lequel tout le monde vous parle de sagesse, alors que vous ne rêvez que d’une sieste et d’une bonne tasse de café ou de thé.
On ne va pas se mentir râler, c’est épuisant, alors il faut adopter une pensée positive pour nous faire économiser de l’énergie et nous offrir quelques années supplémentaires de tranquillité. Non seulement ça nous aide à mieux digérer le fait que nos genoux craquent comme des chips, mais cela peut aussi faire des merveilles sur notre santé physique et mentale.
 La retraite, c’est sympa… pendant deux semaines.   Ensuite, la solitude peut parfois s’installer sournoisement. La pensée positive, sera donc notre meilleure alliée pour éviter de sombrer dans le blues de la vie tranquille. Elle peut non seulement éloigner la déprime, mais aussi nous aider à rester mentalement actif.  Et entre nous, mieux vaut être le papy ou la mamie qui raconte des blagues plutôt que celui qui passe ses journées à ressasser les mauvais souvenirs.
 Donc rester actif, c’est bon pour la santé. Mais pourquoi faire de l’exercice quand on peut rester au chaud sous un plaid ? Eh bien, parce que même un peu de mouvement peut aider à maintenir notre autonomie. Et avec un bon état d’esprit, nous pouvons même finir par apprécier les petites marches quotidiennes (ou du moins, ne pas les détester). Le tout, c’est de garder en tête que l’optimisme fait aussi travailler nos muscles - au moins ceux du sourire - Ha haaaaaaa 
Si vous avez besoin d’un peu de motivation pour voir le verre à moitié plein, voici quelques citations qui feront leur petit effet et ces petites phrases pourront vous donner le sourire, même les jours où votre dos fait des caprices :
 « La vie est courte, mais elle est belle à chaque instant. » 
 « Chaque âge a ses bonheurs, la vieillesse a ceux de l’esprit. » 
« Vieillir, c’est encore le seul moyen qu’on ait trouvé de vivre longtemps. »
En fin de compte, adopter une attitude positive vous permet de voir la vieillesse comme une opportunité de profiter des petites choses de la vie. En restant optimiste, actif, et en vous entourant de personnes positives, vous pourrez savourer chaque moment (même ceux où vous cherchez vos lunettes sur votre tête).       

Marc, 8 mars 2025
 Samedi 22 février 2025
Ce 17 février de notre ère post métazoïque, le quotidien Bangkok Post offre à TIF et à son tout nouveau site WEB une reconnaissance bienvenue qui, pour être certes involontaire, n’en est pas moins flatteuse et encourageante.   

Car nous apprenons, en même temps que les millions de lecteurs assidus des nouvelles du Royaume, qu’une équipe du Département des Ressources Minérales a mis à jour un nouveau set d’empreintes d’animaux préhistoriques datant de quelques 225 millions d’années.   

Si ces adorables bestioles s’invitent régulièrement dans la presse, il n’en est pas de même de ces chercheurs, scientifiques, paléontologues, qui œuvrent inlassablement dans l’anonymat pour remonter jusqu’au plus lointain de notre histoire et en comprendre la genèse.   

C’est ainsi qu’apparait le nom de la responsable de cette équipe à qui revient cette découverte dans le Parc National de Phu Pha Man à cheval sur les provinces de Phetchabun et de Khon Kaen.   

Paléontologue de formation, Tida est aussi membre de notre association ainsi que son mari, paléontologue également ; tous deux vous proposeront sous peu de partager leur passion et de parcourir ces reliefs jadis théâtre des ébats de ces créatures antédiluviennes.   

En attendant, nous vous proposons un intermède divertissant avec cet article relatant le retour en France l’année passée du squelette d’un apatosaure, un cousin d’Amérique en quelque sorte.

Il y a 150 millions d’années…

En cette fin juillet 2024 l’actualité se montre bien généreuse envers les paléontologues, chercheurs et autres doux rêveurs familiers du mésozoïque et de toutes ces différentes ères qui ont précédé l’apparition de l’Homo Sapiens et de son envahissante descendance.


Car nous apprenons tout d’abord que c’est le squelette totalement reconstitué d’un ‘’apatosaure’’ qui sera bientôt mis aux enchères dans son château de Dampierre en Yvelines, domicile qu’il a élu depuis son transfert du Wyoming où il fut découvert en 2018.

Et il est bien sympathique Vulcain – c’est ainsi que les scientifiques l’ont baptisé – écoutez donc, un sauropode de 20 tonnes, herbivore s’il vous plait, qui aurait vécu environ 45 ans, un record de longévité en ces temps-là, preuve déjà d’une hygiène de vie exemplaire.

Vulcain aurait sans nul doute fait un brave animal de compagnie, n’eût été son encombrement, plus de 20 mètres de long. Quoiqu’il en soit il est encore possible de l’acquérir pour une somme de 3 à 5 millions d’euros, chère la vertèbre…
Et puis…c’est au tour de la presse suisse de s’intéresser à ces bestioles antédiluviennes car sur le chantier de la nouvelle autoroute ‘’Transjurane’’ proche de la frontière française quelques 14'000 traces de dinosaures ont été mises à jour et prélevées directement dans le sol sous la forme de 800 dalles.  


À ce stade il serait importun de suggérer que c’est un seul et même dinosaure qui aurait fait les cent pas durant de longues années devant les services de l’immigration helvétique ; d’aucuns penchent plutôt pour la présence d’une colonie conséquente qui elle non plus n’aurait pas survécu au grand plouf dans le golfe du Mexique de cet astéroïde géant, hypothèse qui semble faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique.


Quoiqu’il en soit, cette découverte majeure fait de cet espace isolé du Jura suisse un des plus grands sites connus d’hébergement de ces reptiles au monde. L’équipe de recherche Jurassica précise dans cet article que les photos de ces empreintes seront bientôt disponibles sur une nouvelle plateforme en ligne. TIF ne manquera pas de faire bonne place à ces visiteurs du matin de la création en leur ouvrant l’accès gratuit et illimité à son futur site.
En marge de cette immersion dans ces âges fascinants, je me suis interrogé sur l’origine de la désinence ‘’aure’’ qui colle au substantif déjà terrifiant attribué à chacun de ces monstres. Car est-il réellement utile lorsqu’on évoque les tyrannos, brontos, dinos, de les affubler d’un ‘’aure’’ que l’on omet de toutes façons dans le langage courant ?


Mon dictionnaire est muet à ce propos mais un écho m’est parvenu depuis le fin fond des océans dont toute vie animale serait originaire ; mais bien sûr comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Espèce séculaire elle aussi mais dont les spécimens ne laissent pas de traces et sont de surcroît fort goûteux. Allez, vous avez deviné, oui c’est bien d’eux dont il est question…les harengs !


Dom.

Depuis la Statosphère

   
La lecture quotidienne des nouvelles de ce bas-monde révèle cette semaine, par une coïncidence fortuite, des statistiques officielles concernant la population de ces 2 pays qui nous sont si chers et d’un troisième qui me l’est tout autant. 
  
Je vous parle du Bangkok Post, du Figaro et du Temps, quotidien de suisse romande. Rappelons tout d’abord la fameuse citation de Beaumarchais reprise comme devise par le quotidien français à savoir que ‘’Sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur’’  
 
Après 10 années de méditation sous un ciel quelque peu goguenard envers cette évidence aux relents occidentaux, je recherche toujours sa traduction en thaï, chinois, russe et autres langues au demeurant coupées d’avance…
   
Mais revenons à notre propos. Dame nature m’ayant gratifié d’un esprit analytique, je nourris depuis toujours un penchant immodéré pour les statistiques, particulièrement lorsqu’elles sont officielles et incontestables comme celles-ci :   

Fin 2023 :   

  • Thaïlande : 66 millions d’habitants de nationalité thaïe plus 1 million d’étrangers =    67millions   

  • France : 66,2 millions plus 2,2 millions dans les 5 départements d’outre-mer = 68,4 millions, étrangers inclus. Il semblerait que les 2,5 millions de français de l’étranger soient inclus dans ces chiffres.   
Égalité donc pour cette rencontre amicale, environ 67 millions de jaunes pour 68 millions de blancs (enfin façon de parler) 

Et la Suisse me direz-vous ? Elle ne joue pas dans cette cour bien évidemment. Un si petit pays, petit vraiment ? Oui, j’en conviens, mais si on l’étalait… 
  
Malheureusement les statistiques restent muettes à bien des égards. Combien de jolies filles ? Combien d‘imbéciles ?   

Elles nous éclairent toutefois sur le nombre de détenus dans les 2 grands pays qui nous intéressent :   

Fin 2023 :   

  • Thaïlande : 289'332 détenus dont 237'763 pour infraction à la législation des drogues 
  • France : 75'677 détenus toutes infractions confondues.   
Soit presque 4 fois plus de détenus ici qu’en France. J’arrêterai là ce constat que chacun appréciera à sa manière.       

Mais revenons à la population libre. Et bien figurez-vous qu’elle est en baisse en Thaïlande et en France, très sérieusement même, au point d’atteindre un nadir inquiétant dont se préoccupent leurs dirigeants. Écoutez donc.   

En 2023, la Thaïlande a recensé 485'085 naissances, chiffre le plus bas depuis 70 ans ! et les courbes prévisionnelles sont pour le moins alarmantes. Cet état de fait a convaincu le Premier Ministre à promouvoir l’insémination artificielle dans la communauté 2SLGBTQIA+ (?) J’ignore ce qui se cache derrière cette coquille d’impression évidente mais l’intention est là !   

En France, tableau comparable au point que l’immigration tant décriée par certains partis n’arrivera bientôt plus à combler le déficit de naissances, mais nous effleurons là un sujet qui dépasse largement l’humeur vagabonde d’un dimanche matin.   

Et en Suisse me direz-vous ? J’y viens ; car, toujours selon mes chères statistiques, nous apprenons que notre vénérable Confédération comptait à la fin de l’année dernière quelques 9 millions d’âmes dont un quota respectueusement silencieux de 26% d’étrangers. 

Information qui nous précipite sur les terres de la très adroite formation politique UdC, laquelle a saisi le puck au bond et vient d’annoncer sa campagne ‘’Non à une Suisse de 10 millions d’habitants’’ que nous promettent les dernières projections.   

Non, ce n’est pas que le paisible Homo Helveticus se distingue particulièrement dans une pratique par ailleurs fort récréative, mais plutôt parce que nos alpages verdoyants attirent de nombreux habitants de la planète qui n’ont pas la chance de côtoyer ces richesses. 

Dès lors le constat s’impose ; les lois de la physique viendraient-elles à notre secours ? Équilibre, vases communicants. Ou de la logique ? Flux migratoires et leurs impacts positifs sur le PNB, enrichissement réciproque et gratifiant inhérent au brassage des cultures.   

Ah, Messieurs nos dirigeants, il doit tout de même y avoir un moyen de s’arranger entre deux batailles de boules de neige sur les pentes de Davos. Allez, un peu de bonne volonté, un peu d’imagination…                     

Dom, 4 janvier 2025  
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