Blog TIF
Ce blog est consacré à la découverte de la Thaïlande à travers son histoire, sa culture et son patrimoine.
Il rassemble des articles de fond, documentés et suivis, destinés à celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre les racines et les évolutions de ce pays au-delà des représentations habituelles.
Une part essentielle de ces contenus repose sur les travaux de M. Bernard de Guillermier, que nous tenons à remercier chaleureusement pour la qualité, la rigueur et la générosité de ses textes consacrés à l’histoire de la Thaïlande. Ses articles constituent une base précieuse pour appréhender les grands repères historiques du royaume.
Ce blog accueille également une série d’articles consacrés au patrimoine religieux et architectural local, et plus particulièrement aux temples, nombreux et souvent méconnus, qui témoignent de la richesse culturelle et spirituelle du pays.
À travers ces publications, ce blog se veut un lieu de transmission, de mémoire et de partage, à destination des curieux, des voyageurs, des résidents et de tous les passionnés de la Thaïlande.
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A 214.1 - L’ARCHITECTURE RELIGIEUSE SIAMOISE ET SON HISTOIRE.
I - LES " SAINTS CHÉDIS "
Il y a en Thaïlande 40.717 temples (วัด) dont 33.902 en activité, 31.890 de bouddhisme « orthodoxe » (Hinayana มหานิกาย), 1.907 temples-école (ธรรมยุต), 12 temples Mahayana (มหายาน) et 13 de bouddhisme vietnamien (ญวณ).
272 ont rang de « Monastère royal » (พระอารามหลวง) dont 217 Hinayana et 55 Mahayana. Ce sont les chiffres 2016 donnés par la hiérarchie officielle (ธรรมะไทย) sur son site Internet (1) Ceux qui ne sont plus en activité le sont faute de moines ce qui ne signifie pas qu’ils soient à l’abandon notamment les jours de fêtes bouddhistes.
Fête bouddhiste au Phrathat Yaku (Kamalasaï - avril 2014) :

Notre propos n’est pas d’écrire un guide touristique et encore moins sur les plus somptueux de ces temples, les temples royaux essentiellement que l’on trouve à Bangkok et dans les chefs-lieux de nos provinces, mais au travers de ces centaines de temples de village, plus ou moins richement décorés, parfois misérables, de nous pencher sur l’histoire de l’architecture religieuse qui révèle souvent une profond piété populaire, fut-elle le fruit de la « foi du charbonnier » marquée par une remarquable similitude dans les constructions et parfois d’un embryon d’originalité.

Nous les appelons ici sim ou sima (สิม) et ubosot (อุโบสถ) dans le reste du pays. Nous vous avons aussi parlé des « bornes sacrées » baï séma (ใบเสมา), baï sima ou baï sim (ใบสิม), celles du nord et du nord-est sont spécifiques, leur origine est mystérieuse mais on retrouve dans tous les temples ces bornes qui marquent la limite de l’enceinte des chapelles d’ordination (6).


Les croquis :
plan :



Les constructions sont toujours en brique, jamais en pierre, et le ciment composé de chaux et de sable « à quoi ils ajoutent un mélange de mélasse et d’eau dans laquelle ils ont laissé tremper longtemps de la peau de buffle et certaines écorces d’arbre ». La mélasse étant du temps de Monseigneur Pallegoix comme aujourd’hui du sirop de sucre, il est permis de se poser des questions sur ses compétences architecturales ? A moins qu’il ne s’agisse d’une recette perdue pour rendre les briques hydrofuges et éviter que l’humidité ne les délite au fil des ans ?


L'avènement de Rama Khamheng marqua l'émancipation de toutes les peuplades thaïes, qui jusque-là avaient été asservies par les Khmers et détermina le premier mouvement de recul du Cambodge. C'est vers la fin du XIIIème siècle que commencèrent les relations diplomatiques de la Chine avec l'Etat de Sukhothaï. Rama Khamheng, nous dit la stèle, vainquit non seulement le Cambodge, mais encore le Pégou (dans l’actuelle Birmanie). Ses successeurs furent moins heureux, et il semble bien que, à partir du XIVème le jeune royaume eut à subir bien des fois l'influence brutale de son voisin de l'ouest. En 1350, la capitale fut portée à Ayuthaya avec résidence d'été à Louvo (actuelle Lopburi), un déplacement de l'hégémonie politique qui passa de Sukhothaï à Ayuthaya. En 1555, les Pégouans prirent Ayuthaya, la livrèrent au pillage et réduisirent les Siamois pendant des années en vasselage. En 1767 Ayutthaya fut de nouveau prise par les Birmans et détruite de fond en comble et plus encore. Le gouvernement se transporta alors plus au Sud, à Bangkok, qui devint la capitale en 1772 et le resta. Ne revenons pas sur le récit des guerres interminables qu'eut à soutenir le Siam à partir du XIIIème siècle contre les Birmans d'une part et les Cambodgiens d'autre part. Elles constituent le fond des annales officielles siamoises, birmanes et cambodgiennes, qui sont aussi fantaisistes les unes que les autres. Le reste de l'histoire du Siam nous est mieux connu.

Survint ensuite notre protectorat au Cambodge en 1863, puis la conquête de l'Annanm et du Tonkin qui nous mirent nécessairement en contact avec le peuple siamois. Avec les colons, les missionnaires et les militaires déferlèrent aussi nos archéologues, nos linguistes, nos savants qui pouvaient tout aussi bien être missionnaires que militaires, sans lesquels ni l’histoire ni celle de l’architecture du Siam n’auraient pu être sérieusement écrite. Des dizaines milliers de pages de descriptions, de croquis, des photographies, des estampages de milliers d’inscriptions épigraphiques, des communications aux sociétés savantes, ils débordent largement du Cambodge, de l’Indochine française et du Laos sur le Siam où ils reçoivent – même lorsque les rapports entre nos deux pays étaient pathologiques - un accueil chaleureux des érudits locaux, ne citons que le prince Damrong, historien tout autant qu’archéologue. Des amateurs passionnés et désintéressés, le richissime Emile Guimet qui lègue ses somptueuses collections au musée qui porte son nom, ou le général de Beylié qui lègue les siennes au musée de Grenoble. Ce déferlement d’hommes de culture qui perdure toujours au travers de l’Ecole française d’extrême Orient rappelle étrangement celui des savants français conduits en Egypte lors de l’expédition de Bonaparte.

Extrait de l'ouvrage du Général de Beylié :

Extrait de l'ouvrage du Général de Beylié :

Venons-en aux monuments proprement dits, à ceux que nous voyons toujours dans les temples, la place d’honneur, objet de ce premier article, revenant à ceux dont l’origine est la plus ancienne, aux sources du bouddhisme, les chédis ou plutôt les « saints chédis » également appelés stupas (évidement « saints » : Phrastupa พระสถูป).
On remarque dans de nombreux temples (wat วัด), mais pas dans tous, une structure de forme pyramidale avec une flèche élancée et effilée à son sommet. Elle est pour les Thaïs plutôt qu’un stupa (le mot est sanscrit) un Chédi (เจดีย์) ou Phra Chédi (พระเจดีย์). Il peut y en avoir un seul, alors de grande taille ou plusieurs de différentes tailles et portant différents schémas décoratifs. Le préfixe Phra (พระ) est honorifique, associé à Bouddha, aux prêtres, à la religion ou à la royauté. Nous le traduisons ici faute de mieux par « saint » (13). Phra Chedi, c’est un reliquaire dont l’origine remonte aux origines mêmes du bouddhisme. Dans l'un des livres des saintes écritures bouddhistes, le Dhammapada, (ธรรมะปาดา) est contée l'histoire d'un disciple de Bouddha qui mourut encorné par un bœuf. Il fut incinéré et Bouddha commanda qu’un terrassement soit élevé sur ses cendres, constituant ainsi un tumulus appelé Chédi. Cette coutume n’était pas inconnue à l’époque pré-bouddhiste par les Brahmanes et les Jaïns des temps anciens. De simples tumuli, les Chédi furent exhaussés de diverses constructions toutes symboliques. Il en est hiérarchiquement quatre espèces :


Extrait de l'ouvrage du Général de Beylié :


Un Phra Boripokachédi (พระบริโภคเจดีย์) recouvre des reliques supposées avoir été personnellement utilisées par Bouddha, comme son bol et ses robes de mendiant ou encore d’un très saint de ses disciples. On les trouve également élevés non plus seulement en Thaïlande mais dans les quatre sites sacrés de sa vie, son lieu de naissance à Kapilavastu (กบิลพัสดุ์) au Népal, le lieu où il est devenu éclairé Bodhagaya (พุทธคยา), aux Indes, le lieu où il a prêché son premier sermon Sarnath (สารนาถ) aux Indes aussi et le lieu où il est mort, Kusinara (กุสินารา) toujours aux Indes. L’un des plus connus est la Phrathatchédi du Wat Phrathat doikongmu dans la province de Maehongson (พระเจดีย์ วัดพระธาตุดอยกองมู – แม่ฮ่องสอน) construit dans le style indien en 1874 sur un ancien tumulus d’origine.


Modeste Chédi en construction au « temple des douze ascètes » (วัดแก้วสำเร็จ) à Huaymek (Kalasin) :

Extrait de l'ouvrage du Général de Beylié :



La partie supérieure de la flèche d'un Chédi, les cercles superposés en forme de fleurs de lotus porte le nom de hèm (เหม), l’ « or » en langage archaïque, un mot qui, selon Rajathon, vient du sanscrit « hima » qui signifie également l’or, le mot « hima » (หิมะ) devant « la neige » en thaï actuel. L’Himalaya, c’est le « domaine de la neige » en sanscrit, mais sous le soleil, la neige ne brille-t-elle pas comme de l’or ? N’oublions pas que la royauté siamoise à fin de la période d’ Ayutthaya a adopté la théorie khmère de son origine divine, le monarque étant plus ou moins identifié avec Siva, (พระศิวะ – il devint dans le Ramakian, version siamoise du Ramayana พระอิศวร Phra Isuan) le plus important des dieux de la mythologie hindou qui, comme chacun sait, a sa demeure dans le mont Krailash (เขาไกรลาส), un sommet de la chaine de l’Himalaya situé au Tibet. Les cercles décroissant que l’on voit au somme de la tour symbolisent ou symboliseraient les 17 paradis bouddhistes.

Monument d'un riche cotoyant ceux des pauvres :


NOTES
(1) http://www.dhammathai.org/watthai/watstat.php . La liste qui est longue peut se télécharger sans difficultés.
(2) http://th.wikipedia.org/wiki/รายชื่อวัดในจังหวัดหนองคาย
(3) http://th.wikipedia.org/wiki/รายชื่อวัดในจังหวัดกาฬสินธุ์
(4) http://th.wikipedia.org/wiki/รายชื่อวัดในจังหวัดเลย
(5) Voir notre article A 196 « LES PEINTURES MURALES, L’ÂME DES TEMPLES DU COEUR DE L’ISAN ».
(6) Voir notre article A 213 « LES ORIGINES MYSTÉRIEUSES DES BORNES SACRÉES (BAÏ SÉMA) DES TEMPLES DE L’ISAN EN THAILANDE ».
(7) « Histoire naturelle et politique du royaume de Siam ».
(8) « Du royaume de Siam ».
(9) « Description du royaume thaï ou Siam », premier volume, 1854.
(10) La question de la stèle est devenue un western épigraphique. Elle part d’une découverte « opportune » :
En 1834, un moine bouddhiste dénommé Mongkut découvre une stèle datée de l’année 1292. Ecrite en caractères comparables à du thaï moderne (mais difficiles à déchiffrer et plus encore), elle est immédiatement considérée comme le premier texte écrit en thaï par le roi Ramkhamhaeng qui devient de facto l’inventeur de l’écriture thaï๏ et dont la stèle portera désormais le nom, les souverains donc les historiens et les chercheurs n’arrivent pas à s’entendre sur les dates de naissance et de mort. L’histoire de ce moine ne s’arrête pas là et devenu Rama IV, il va régner en monarque éclairé sur le Siam de 1851 à 1868, l’un des plus érudits de la dynastie qui a consacré 25 ans de sa vie à l’étude dans son temple. C’est évidemment sous son règne que sa découverte de la stèle, devient un élément majeur du patrimoine national thaï.

– La découverte fut-elle l’effet d’un pur hasard. Nous en ignorons le déroulement exact. Quoiqu’il en soit, le moine-érudit avait effectué des fouilles sur ce qui restait des ruines de l’ancienne capitale, cherchant et trouvant. Les grandes découvertes archéologiques sont très rarement l’effet du « hasard ». Le tombeau de Toutankhamon fut découvert le 4 novembre 1922 par l’archéologue anglais Howard Carter financé par Lord Carnavon qui cherchait là où elle devait se trouver enfouie sous les sables la tombe de l’un des derniers pharaons qui n’avait pas été encore découverte, là où ils étaient inhumés, la Vallée des Rois.
– L’écriture serait trop similaire de l’écriture actuelle ? C’est une absurdité : Elle est très partiellement dégradée et surtout l’écriture a subi des changements stylistiques depuis son invention, notamment sur le positionnement actuel des voyelles, un bon lecteur du thaï éprouve autant de difficultés à les lire que nous à lire un manuscrit français de la même époque, faute d’avoir suivi des études de paléographie.

– Il n’est pas possible de créer un système d’écriture à partir du néant ? Voilà bien une totale absurdité. Nous en avons un remarquable exemple postérieur : Le Vietnamien est une langue tonale comme le thaï (six tons). A l’arrivée des missionnaires, les érudits utilisaient les idéogrammes chinois qui sont adaptés parfaitement à une langue à tons mais dont l’apprentissage nécessite plusieurs années d’un long chemin de croix. C’est Alexandre de Rhodes, missionnaire et jésuite avignonnais qui a doté le pays d’un alphabet utilisant nos lettres latines et de nombreux signes diacritiques pour marquer les tons. Lors de la prise du pouvoir par les communistes en 1975, ceux-ci ont déboulonné sa statue, vestiges du colonialisme et créé de toutes pièces un autre inventeur. Ils se sont vite aperçus du ridicule, la statue est remontée sur son piédestal et hommage est toujours rendu au père jésuite même si, comme le thaï du XIIIème l’écriture a été améliorée.
Et le thaï ? A l’époque de Rakhamheng les érudits, moines ou brahmanes, connaissaient parfaitement les systèmes d’écriture alors en usage, le pallava, écriture brahmanique sacrée venue du sud de l’Inde, utilisée par les Mons, le sanscrit et le pali venu également de l’Inde, le khmer venu de l’est, les idéogrammes chinois et certainement les écritures utilisant l’alphabet latin. Les premiers inventeurs de l’écriture thaïe n’ont pas agi au hasard. Ils ont créé, et bien créé, un alphabet correspondant aux structures propres à leur langue. L’alphabet latin est mal adapté à une langue monosyllabique à tons. C’est certainement de façon délibérée qu’ils ne l’ont pas utilisé plus que les idéogrammes chinois. L’écriture vient pour une grande partie du sanscrit dont le pali n’est qu’un patois. Or, l’alphabet sanscrit ne porte pas comme les alphabets des langues sémitiques l’empreinte d’une longue et pénible invention encore embarrassée dans les liens des caractères figuratifs – on passe insensiblement du dessin d’un rat pour écrire « rat », puis l’idéogramme devient la syllabe « ra » puis la consonne « r » etc… Il semble avoir été formé et conçu par la plus haute intelligence philosophique et analytique qui ait paru dans le monde. Les indiens prétendent qu’il a été inventé par les Dieux et ils ont donné à leur écriture le nom de เทวนาครี Devanagari, l’écriture des dieux, forme ancienne sous laquelle sont écrit encore la plupart des ouvrages sanscrits. Cet alphabet dont la nature est entièrement différente de celle des alphabets sémitiques a donné naissance à tous ceux qui sont en cours en Asie du Sud-est. Pour autant que l’alphabet sanscrit ne fasse pas exception à une règle qui voudrait que toute écriture alphabétique dérive d’une écriture idéographique, il est certain qu’il n’a gardé aucune trace de cette origine. Il date en tous cas de plus de 500 ans avant celui de Ramakhamheng. Disons pour clore un vain débat que de multiples découvertes épigraphiques bien postérieures mais dont la datation n’est pas mise en doute démontrent à suffisance que le même alphabet est utilisé ailleurs, ce qui démolit l’argument linguistique, qu’il soit l’œuvre du roi ou plus probablement celle des érudits qui l’entouraient. Un linguiste américain non dépourvu d’humour a déclaré que de tels arguments permettraient de mettre en doute l’authenticité du texte de la constitution de 1787.
(11) Selon le Général de Beylié « L’architecture Hindoue en Extrême-Orient », Paris 1907. Un chapitre remarquablement illustré est consacré au Siam.
(12) Lunet de la Jonquière est l’auteur d’un monumental « Inventaire descriptif des monuments du Cambodge » en deux volumes (1897 et 1902) qui déborde très largement sur le Siam. Le second volume lui est en réalité exclusivement consacré.
(13) Les chédis ont fait l’objet d’une remarquable et surtout exhaustive étude de Anuman Rajadhon que nous avons souvent rencontré (« Phra Cedi ») dans la revue de la Siam Society (Vol.40 -1 de 1952). Le site https://th.wikipedia.org/wiki/เจดีย์ (en thaï) donne de nombreuses références, toutes en thaï ainsi que le site officiel de la hiérarchie religieuse http://www.dhammathai.org/buddha/g47.php. Il donne la même division en quatre modèles que celle de Rajathon mais une foule de sous-divisions et sous-sous divisions particulièrement complexes et subtiles.
(14) Le « marché » ne doit toutefois pas être totalement épuisé. Le Phrathatchédi de Laemso (พระธาตุจดีย์แหสมสอ) à Koh Samui (เกาะสมุย) curieusement isolé en bord de mer a été construite en 1908 pour abriter des reliques de Bouddha qu’un Bonze de l’île avait ramené de Ceylan. Détruit par la foudre, il a dans les années 70 été refait et recouverte de briquettes jaunâtres d’un goût plus ou moins assuré.



En dehors de l’ouvrage monumental de Lunet de La Jonquière superbement illustré et de celui du Général de Beylié également joliment illustré, d’autres sources, en ce qui concerne l’épigraphie en particulier :
Louis Finot « Notes d'épigraphie » In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 15, 1915. pp. 1-135.
P. Petithuguenin « Notes critiques pour servir à l'histoire du Siam » In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 16, 1916. pp. 1-21.
Fournereau « Le Siam ancien: Archéologie, épigraphie, géographie ». Tome I. Paris, 1895 (Annales du Musée Guimet, XXV).
Louis Finot et G. Coedès : « Recueil des inscriptions du Siam. Première partie : Inscriptions de Sukhodaya ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 24, 1924. pp. 265-268.
G. Coedès : « Recueil des Inscriptions du Siam, 2e partie. Inscriptions de Dvāravatī, de Çrīvijaya et de Lăvo ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 29, 1929. pp. 446-450.
G. Coedès « Études cambodgiennes XXXIX. L'épigraphie des monuments de Jayavarman VII ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 44 n°1, 1951. pp. 97-120.
G. Coedès : « Recueil des Inscriptions du Siam, 2e partie. Inscriptions de Dvāravatī, de Çrīvijaya et de Lăvo ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 29, 1929. pp. 446-450..
G. Coedès « Études cambodgiennes XXXIX. L'épigraphie des monuments de Jayavarman VII ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 44 n°1, 1951. pp. 97
